L’idée du prêt inter-établissements de collections de classe présente de nombreuses limites et ne répond pas véritablement à des besoins. De nombreuses collections sont assez classiques et se retrouvent d’un établissement à l’autre. Le prêt n’est donc pas véritablement nécessaire, sauf peut-être pour des collections d’ouvrages rares, mais cela répond-t-il vraiment à un besoin ? La gestion de prêt compliquera singulièrement la planification de l’enseignement dans l’établissement sous la responsabilité des files. Autrement dit, une planification anticipée et qui sollicite notablement les collections dans l’établissement empêchera de fait le prêt, qui sera alors impossible. A l’inverse, un prêt à un autre établissement pour une durée plus ou moins importante empêchera de fait toute marge de manœuvre pour l’établissement prêteur de lancer une lecture supplémentaire qui n’était pas forcément programmée.

Si on ajoute la charge de la gestion du prêt, des envois, du traitement des dommages, etc., il s’agit à l’évidence d’une « fausse bonne idée » dont nous demandons l’abandon.

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